En Belgique, nous n'avions pas de voiture. On n'en avait pas vraiment besoin et on avait opté pour le car sharing. Mais ici, la voiture n'est pas un luxe (enfin... ça dépend). Ce qu'on a appris, c'est qu'acheter une voiture peut également devenir une aventure. Voici donc les pérégrinations de 2 petits belges en quête d'une voiture dans le monde féroce des "american car dealers".
9 janvier : Nous louons une voiture. Prévoyant d'aller acheter des meubles, nous optons pour un grand volume : une énorme Ford. Bien haute et bien grosse, cette voiture (3 rangées de sièges) est un peu plus grande que la moyenne. Sur la photo, c'est un SUV familial à côté de notre Ford.
12 janvier : Les achats terminés, la seule voiture disponible pour la location est une Pontiac Grand Prix GT. Les accélérations sont prenantes mais frustrantes car la vitesse maximale sur l'autoroute est de 100 km/h. En écoutant du R&B à l'intérieur, on a l'impression d'être dans un clip de MTV... à quelques détails près. Avec notre bolide, nous visitons les car dealers de la région. Ils sont généralement regroupés le long d'un axe routier. C'est donc assez facile, il suffit d'arpenter 2 km de route et faire son choix.
15 janvier : Nous ne voulons pas d'une voiture américaine. Elles ont la réputation de ne pas être solides. On regarde les asiatiques, mais on n'aime pas les modèles dans notre gamme de prix (des voitures de papys). On se tourne donc vers de l'allemand, une bonne volswagen, un break passat. Nous entamons les démarches pour l'achat. Nous faisons un virement de la Belgique sur notre compte aux Etats-Unis.
16 au 19 janvier : L'argent se ballade dans l'Atlantique : notre compte belge est débité mais l'américain n'est pas encore crédité. Oli serait-il déjà chez Fortis ?
19 janvier (soir): Nous avons l'argent, la voiture est prête. Nous sommes d'heureux propriétaire d'une chouette voiture avec sièges en cuirs chauffant,...
20 janvier (matin): Après un mile et une heure de parking dans le vent froid, la voiture geint: pression d'huile, veuillez couper le moteur. Étant sous garantie, le garage la prend en réparation : "Ce n'est presque rien, de l'huile brûlée qui doit faire un bouchon". On nous prête une autre passat, plus neuve, couleur or, v6. Avec un tel moteur, il faut jouer du frein pendant les manœuvres, la voiture est telle un cheval nerveux.
22 janvier : Coup de téléphone du garagiste : "Nous ne pouvons plus vous vendre la voiture, le moteur est cassé". Quelle bonne surprise ! Julie n'a même pas eu l'occasion de conduire notre voiture.
22 janvier : Coup de téléphone du garagiste : "Nous ne pouvons plus vous vendre la voiture, le moteur est cassé". Quelle bonne surprise ! Julie n'a même pas eu l'occasion de conduire notre voiture.
24 janvier : Nous n'aimons pas la voiture qu'on nous propose en échange de celle au moteur défectueux. Après moult réflexions, nous prenons la voiture qui s'approche le plus de la première: un break passat, avec un plus gros moteur (V6) et encore plus d'options (gicleurs d'essuie-glace chauffants).
26 janvier : Tout contents d'avoir enfin notre voiture, on doit bien vite admettre qu'elle sent assez mauvais la pourriture. Grégoire semble allergique à la voiture.
27 janvier : Nous allons chez une spécialiste qui teste la voiture pour savoir quelle pourriture elle contient. On se croirait dans "Les Experts". Nous roulons fenêtres ouvertes alors qu'il gèle pour éviter les réactions allergiques.
29 janvier : De retour chez le garagiste, on lui demande qu'il fasse un traitement contre la moisissure dans la voiture. Aucun des remèdes proposés nous convenant, Grégoire demande héroïquement si on peut à nouveau changer de voiture. Ils acceptent pour notre plus grand bonheur. "Better be safe than sorry" comme ils disent.
Le garage met à notre disposition un pick-up, un gigantesque véhicule. Complètement démesuré, ce monstre est capable de tirer plusieurs tonnes. On a l'impression d'être les rois de la route surplombant la plèbe automobile. Chaque accélération de notre truck cause plus de dégâts à la couche d'ozone que ce qu'on a pu faire dans toute notre vie. Heureusement (?), l'essence américaine n'est pas chère. Voyez ci-dessus la longueur de l'animal: la mini blanche à côté est à nouveau ce SUV break Chevrolet Blazer 4 portes.
1er février : Nous recevons notre troisième voiture, une passat également. Ce n'est pas un break et elle a moins d'option que les premières mais elle fonctionne et n'a pas d'odeur. Celle-ci, on le sent, c'est la bonne !
10 février : Après une semaine de conduite sans problème, un petit bruit survient quand on tourne. On va donc rappeler le garage pour demander qu'ils inspectent la voiture. Je pense qu'après cela, ils n'accepteront plus jamais de clients belges.
11 février : Ils vont aussi pouvoir réparer la boîte tiptronic car le passage manuel à la vitesse inférieure ne marche pas.
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