28 juin 2007

C'est Disneyland tous les jours

Anthony et Caroline sont venus passer une semaine avec nous (11-18 juin).
Comme ils voulaient découvrir la cuisine stéréotypée américaine, nous les avons emmenés chez Johnny Rockets. C'est un fast-food "à l'ancienne" avec une déco années 1940-1950's, des jukes-boxes pour la musique, des uniformes comme dans Beverly Hills, des sièges en cuir rouge, des tables chromées,... On sert le ketchup en forme de sourire et on peut y manger des hamburgers dégoulinant de graisse, des milk-shakes, des floats (boule de glace avec le soda de votre choix), des onions rings, des frites avec ou sans fromage,...
Nous avons continué notre trip culinaire avec un Wendy et un MacDo et quelques pancakes pour les petits déjeuners. Tout cela en une semaine ! Ne vous étonnez donc pas si la prochaine entrée dans le blog traite de sport et de régime.

Comme nous aimons bien jouer, nous avons passé quelques heures au Dave and Buster's. C'est un peu la foire pour les grands enfants. Il y a des machines à sous, des jeux vidéos, des jeux d'adresse. On n'y gagne pas de l'argent mais des points qui donnent droit à des cadeaux. Nous avons ainsi gagné un podomètre et quelques dinosaures qui grandissent quand on les trempe dans l'eau.













Disneyland c'est aussi la féerie. C'est pourquoi nous avons continué notre périple dans le pays des châteaux et manoirs : Newport. En été le Black Pearl présente une autre ambiance, plus proche de St Trop que du Vieil Homme et la Mer. Anthony s'est pris à rêver d'acheter un château; la photo n'est pas retouchée, la lumière est magique (serait-ce un signe ?).



D'un point de vue plus scientifique, nous avons fait le musée du MIT. C'est le Disneyland des ingénieurs. Nous avons pu nous aussi nous essayer à la vie de chercheur :-) .





Et puis, l'apothéose dans notre semaine mickeymousesque : New York et ses tours, ses soirées, ses cocktails, ses trottoirs interminables, son métro, ses MC sans abris, ses rooftops.... Nous avons passé tout le dimanche dans Central Park. C'est aussi un parc d'attractions. Nous avons plus particulièrement apprécié le Skate circle, ou Ring de la frime, où les patineurs viennent danser autour d'un DJ. Ils pourraient très bien danser en couple, et certains le font, mais la plupart d'entre eux sont là pour faire un show : la vieille patineuse sur glace habillée en léopard fait un vrai ballet, monsieur protéine 2000 se dandine, les obsédés de la maîtrise de soi empilent plusieures jares d'eau sur leur tête et l'anorexique bodybuildée vient nous montrer que danser sur des patins implique plus de muscles que l'on peut compter .... (vidéo très bientôt)

Bref voilà, une semaine très chargée donc, pleine de découvertes et d'aventures comme on les aime.

8 juin 2007

Il n'y a pas de sot métier

De retour de notre petite semaine festive en Belgique (20-29 mai), nous nous sommes remis immédiatement au travail. Enfin, quand je dis "nous" j'exagère un peu : Greg s'est remis au travail et moi je m'y suis mise pour de bon.


Tout d'abord, j'ai enfin rédigé ma notice sur un commissaire européen pour un dictionnaire sur l'intégration européenne. L'article était attendu pour le 1er juin et je n'avais pas assez d'informations à la bibliothèque de Brown pour la rédiger. J'ai donc passé quelques après-midi à Bruxelles pour trouver les précieuses informations. Je ne résiste pas à vous mettre une photo du nouvel aménagement de la Bibliothèque royale. Cette fois-ci, elle n'est pas destinée aux historiens, qui connaissent déjà l'endroit, mais à tous les autres, pour célébrer ce véritable effort esthétique.




Ma notice biographique terminée, j'ai pu me consacrer à ma nouvelle activité professionnelle de 3 jours : ambassadrice de la gamme Rimmel Underground.

Il s'agit d'une nouvelle marque de maquillage destiné aux 16-24 ans. Voici le topo : "The Underground collection pushes the traditional cosmetics boundaries using daring makeup and inventive looks - always surprising, always wearable and suitable for all skin tones. Rimmel Underground features many different products in a range of textures and finishes from multi-tone lipsticks and glosses to expressive eye make-up, shimmering powders and tattoo effects."

Tout un programme donc ! D'autant plus que je n'étais pas simple "ambassadrice", j'étais la Makeup application ambassador ! Dotée de mon joli t-shirt de la marque, j'étais chargée de réaliser des mini-maquillages en reproduisant 8 looks définis aux noms évocateurs de désastres potentiels : scene stealer, urban camouflage, glitter trip, be seen... N'étant pas maquilleuse professionnelle, j'en ai raté quelques uns mais comme convenu, avec R.U. c'est "always surprising". Ciblant un public jeune, la marque a nommé ses produits pour leur plaire. C'est ainsi que par exemple le rouge à lèvre s'appelle "Kiss off!", le fond de teint est le "Dare to Bare Liquid Luminizer" et, mon préféré, l'ombre à paupières est le "Three Sum Trio Eye Shadow".


Grâce à cette expérience dans la vente, mon anglais s'est amélioré et j'ai pu voir de "vrais" américains". En plus, j'ai pu garder les produits ... "Would you like a mini makeover ?"

13 mai 2007

Chère Naomi

Naomi a écrit :

Bien que vos "reportages" fourmillent d'anecdotes et d'insolite, je ne sais toujours pas à quoi ressemble une de vos journées type. Est-ce plutôt comme dans Spin City ou dans Numbers et Les Experts ou est-ce plutôt comme dans les vieilles séries avec Greg qui part le matin et qui rentre le soir et Julie qui fait le ménage, sort faire les courses, va discuter chez des amies en route et revient à temps pour préparer le souper de Greg ?


Chère Naomi,

Il est vrai que certaines de nos journées ressemblent aux vieilles séries américaines : Grégoire travaille beaucoup mais dernièrement il rentre a des heures plus raisonnables (vers 19h).
A la différence des Desperate Housewife je ne fais pas beaucoup le ménage et je n'ai pas non plus de femme de ménage.

Outre les activités essentielles que tu décris, je suis des cours d'anglais afin d'améliorer ma grammaire car je persiste à refaire les mêmes fautes encore et encore. Je recherche également un travail, ce qui prend beaucoup de temps. La semaine passée, j'ai eu une expérience mitigée chez Berlitz et la semaine prochaine, je travaillerai quelques jours (plus à ce sujet plus tard). En semaine, les journées de Greg sont assez semblables à celles en Belgique à part qu'il a l'occasion de voir plus de visiteurs qui viennent présenter leurs travaux.

Le soir, il nous arrive de profiter de a vie culturelle de l'université en assistant à des conférences. La plus mémorable était au sujet de l'histoire de la magie avec notamment un grand tour expliqué en détail. Mais nous sommes aussi aller voir des trucs plus sérieux (ou plus ennuyant) comme une réflexion sur les structures universelles de la cognition. On s'interroge toujours sur la structure du raisonnement qui nous a conduit là-bas !

Nos activités du week-end sont plus intéressantes (du moins du point de vue de la lectrice que tu es). Nous sortons tous les vendredis soir avec un groupe d'Américaines. Nous sommes très contents de les avoir rencontrées car dans le milieu universitaire on se retrouve plus facilement entre étrangers qu'avec des Américains et les gens ont tendance à y être plus sérieux. Elles nous ont fait découvrir pas mal d'endroits sympas : le Tazza où il y a toujours un concert, le Hot Club qui se trouve au bord de l'eau et où a été tournée une scène du film There's something about Mary, le Ten où les cocktails sont délicieux...

Le samedi, nous essayons généralement de découvrir les environs et d'aller prendre l'air. Puisque nous sommes dans le Ocean State, il y beaucoup d'endroits où la mer est présente. Sur la photo, Grégoire et Gabriel (notre ami roumain qui vient de repartir chez lui snif) ont mis leur premier pied dans l'océan. Même si la journée avait été chaude, l'océan reste très froid. Nous n'avons pas encore passé de journée à la plage mais cela ne saurait tarder.

Il arrive également que Greg doive travailler le week-end. Comme tu peux le voir les conditions de travail sont plus cool. Nous sommes ici sur la terrasse du bureau de Greg et j'en profite aussi car le week-end, il n'y a personne dans les couloirs de son bureau.

Hier après nos pérégrinations du samedi, nous sommes allés prendre un verre au Trinity Brew House qui brasse ses propres bières sur place. L'une d'elle La femme foncée est décrite comme une bière dans le style belge. Cela ressemble plus à une Guiness qu'à une bière belge mais nous étions assez content de voir le mot "Belgian" écrit. Nous y avons rencontré, par hasard, Suzie, une artiste avec qui on sort parfois le vendredi. Cela peut sembler anodin mais nous avons l'habitude de ne connaître personne dans les bars. C'était la première fois que cela nous arrivait à Providence. Nous commençons donc à nous faire un petit réseau (de plus son mari est bar-tender la bas :-)

Nous espérons que ces quelques éléments satisferont ta curiosité :) .

1 mai 2007

L'énigmatique letterboxing


L'activité à trouver était le Letterboxing.
C'est une espèce de chasse au trésor (bon question trésor, c'est juste une boîte en plastique) qui se déroule à l'extérieur. On fait cette activité pour prendre l'air et découvrir les environs de Providence. Il s'agit de trouver des boîtes en suivant des indications ce qui n'est pas toujours simple quand on ne comprend pas l'anglais. Chaque boîte renferme un tampon qu'on imprime dans notre petit carnet. En retour, on met notre cachet dans le carnet que la boîte contient.

Pour faire honneur à la Belgique, notre cachet est un paquet de frites avec un B. Et notre nom est Lutosa !
Merci pour votre participation. Le prix du mérite revient à Pat qui, bien qu'isolé à Paris, a gardé contact avec la réalité. Le prix du public est décerné à Oli pour ses deux tentatives désespérées. Il va sans dire que les gagnants recevront leur prix dès notre prochain retour.

25 avril 2007

Enigmatique





Il semblerait que la première photo donnée ne vous aide pas à résoudre l'énigme. Nous allons donc vous donnez d'autres indices. La chose à définir est une activité en aucun cas politique mais ludique.





Essayez de deviner. Nous mettrons d'autres indices durant la semaine si vous ne trouvez toujours pas. La réponse à l'énigme sera donnée mardi prochain.

22 avril 2007

Nouvelle rubrique food



Étant donné que nous ne profitons que très peu du monde fastfoodien qui s'offre à nous, nous éliminons la rubrique du bas de page avec nos scores personnels de malbouffe !



La rubrique est remplacée par "Yummy - Yuck" c'est-à-dire "Mmmh - Berk", reprenant nos expériences culinaires typiques de la Nouvelle Angleterre ou des USA. N'hésitez pas à nous proposer d'autres produits à essayer.


Yummy : Clam chowder, café du Starbuks, peanut butter, cranberry juice, muffins, hamburger, tex-mex, cosmopolitan, Reese's Peanut Butter Cups ("are the perfect combination of creamy peanut butter in a rich milk chocolate cup that no one can resist") , chips au sel et au vinaigre, gumbo de Louisiane préparé par John (notre proprio)

Yuck : donuts et café du Dunkin' donuts, le maple cheddar breakfast sandwich du Dunkin' donuts (saucisse de graisse aromatisée au sirop d’érable, cheddar et omelette dans un faux croissant), brownies (beaucoup trop sucrés jusqu’à présent), frites au fromage du Johny Rocket, Manhattan (le cocktail), cookies mous (pourquoi les faire mous ?), Dr peper, saucisses américaines (composée souvent de plus de la moitié de grumeaux de graisse)

17 avril 2007

Quelques infos et une énigme

Tout d'abord, une très bonne nouvelle : j'ai reçu mon permis de travail. Je suis maintenant autorisée à me mettre sur le marché de l'emploi américain. Pour ce faire, j'ai du remplir de nombreux formulaires administratifs, déclarer que l'argent que je gagnerai ne servira à aucun cas à mon ménage mais pour mes dépenses personnelles culturelles et sociales et attendre (un peu comme vous pour les messages sur ce blog). Je suis donc obligée de dépenser tout mon salaire en vêtements, sorties et voyages.... Ah, la vie est parfois très difficile aux Etats-Unis ! Le seul problème dans ce programme parfait est qu'il faut trouver un emploi. Ce n'est pas facile surtout que je ne parle pas très bien anglais. J'essaye donc de faire des progrès de ce côté là.


J'ai visité Washington il y a deux semaines et surtout fait des recherches dans les archives nationales avec Jérôme. Pour les historiens qui me lisent (bien qu'ils soient peu nombreux), voyez à quoi ressemble la salle de consultation ! Mais pour y arriver, il vous faudra passer de nombreux gardes, barrières, ouvrir votre ordinateur pour montrer que rien n'y est caché, vous dépouiller de tous vos sacs (même la pochette de votre appareil photo), posséder un titre de propriété pour votre appareil photo et votre ordinateur, avoir un cachet des archives sur chaque feuille de papier que vous voudriez emmener en salle de consultation, ne pas avoir de pulls à tirettes.... Les archives, ça se mérite !


Greg et moi avons passé notre permis de conduire théorique. Cela était très facile effectivement mais les trois personnes devant nous l'ont raté. Voici deux des questions dont on se rappelle pour leur complexité :

1. La pédale de votre accélérateur se cale alors que vous êtes en train de conduire. Que faites-vous ?
a) Vous gardez votre main droite sur le volant et essayez de dégager la pédale avec votre main gauche
b) Vous freinez à bloc
c) Vous essayez de décaler la pédale avec votre pied gauche et essayez de vous parquer sur le côté lorsque c'est possible


2. Votre voiture fait de l'aqua planning. Quelle est votre réaction ?
a) Vous freinez à bloc
b) Vous paniquez
c) Vous ne touchez ni à l'accélérateur ni à l'embrayage et gardez les roues droites en attendant que l'adherence revienne

Ayant brillamment réussi le théorique, nous avons reçu un rendez-vous pour l'examen pratique... au mois de juillet. C'est assez problématique car il est possible que notre permis de conduire belge soit déjà périmé selon la loi de l'état. Je dois donc essayer de trouver un autre centre d'examen qui pourrait nous donner un rendez-vous plus tôt.

Pour terminer, voici donc l'énigme (qui n'était pas les questions du permis de conduire). Qu'est ce que ceci et à quoi cela peut-il bien nous servir ?


On attend vos réponses en commentaires.

15 avril 2007

Semaine touristique

Après la visite de Steph et Juliette, nous sommes maintenant fin prêts à recevoir des amis. En effet, nous avons tirés beaucoup de leçons sur la vie américaine avec eux. Merci à nos petits cobayes.

Nous savons maintenant qu'on peut recevoir: nos canapés lits n'avaient pas l'air d'être trop inconfortables. Du moins, nos cobayes ne s'en sont pas trop plaint mais ils sont polis. Leçon tirée : ce n'est pas parce que le canapé semble passer entre les murs qu'il passera forcément. Si on force, la peinture s'écaille. Rayer déménageur des jobs à envisager.




Pour notre premier breakfast américain entre Belges, j'avais préparé des muffins au chocolat en suivant une recette française et des "muffins santé" selon une recette américaine qui a été largement préférée à la première. Il s'agit d'une recette adaptée de celle des muffins du Morning Glory Café de l'île de Nantucket, Rhode Island. La recette se trouve en bas. Expérience acquise : si je veux faire de l'américain, le faire à l'américaine pas à la française.



Le programme de notre semaine a débuté avec Providence pour laisser un peu de temps à Steph et Juliette pour se remettre du décalage horaire (et de notre première soirée ensemble). Informations à se rappeler : Toujours regarder la carte avant de prendre la voiture, au risque que nos invités nous trouvent encore plus décalés qu'eux.




Pour terminer notre première journée, nous avons regardé Borat: Cultural Learnings of America for Make Benefit Glorious Nation of Kazakhstan pour s'initier à la vie américaine. Nous nous sommes fait livrer un chinois afin de manger dans des boîtes en carton comme dans les films. Attitude à modifier : ne pas être trop crédule. Ce n'est pas parce que dans toutes les séries américaines le chinois est livré dans des boîtes en carton que c'est nécessairement la réalité. Seul le riz nous est arrivé dans du carton. Comme vous pouvez le voir, notre cobaye est ravie de manger du riz.



Nous sommes ensuite allés à Boston. Nous avons surtout vu Cambridge où se trouvent les prestigieuses MIT (Massachusset Institute of Technology) et Harvard. Informations à retenir : les ingénieurs restent des ingénieurs. Greg et Steph étaient tout fous de voir le MIT et d'en hanter les couloirs. Une ingénue reste une ingénue : j'ai pensé qu'il était possible d'emmener Greg dans une solderie sans entamer sa bonne humeur.





Notre tour dans la Nouvelle-Angleterre s'est terminé par Newport que nous aimons beaucoup. Je peux faire le guide touristique et montrer les directions. Ne pas hésiter à inventer quand on ne sait pas, plus c'est gros et plus ça plaît (en tous cas pour mes trois cobayes).





Après ces quelques petits jours dans notre région, nous avons passé un long week-end festif à New-York profitant des bonnes adresses que deux belges new-yorkais nous donnaient sur place. A retenir :


A NY on peut faire la fête




















voir de magnifiques vues dans certains bars












Tout est chinois dans le quartier chinois








Les taxis sont bien jaunes, la tv ne trompe pas toujours











Les amis c'est super



Pour terminer, voici la recette promise :

Recette des Morning Glory Muffins (pour 12 à 15 muffins) :
2 tasses de farine
1,25 tasses de sucre de canne
2 tsp de bicarbonate de soude
1/2 tsp de sel
2 tsp de cannelle en poudre
2 tasses de carottes râpées
1 pomme pelée et râpée
1/2 tasse de noix
1/2 tasse de raisins secs
1/2 tasse de noix de coco râpée non sucrée
3 oeufs
1/2 tasse d'huile
1 tbs d'extrait de vanille liquide
Préchauffer le four à 175ºC (350ºF).
Mélanger les oeufs, l'huile et l'extrait de vanille.
Mélanger dans un autre bol tous les autres ingrédients
Incorporer le premier mélange au deuxième. Il faut juste incorporer sans trop mélanger (pour obtenir des muffins moelleux).
Remplir les moules à muffins à ras bord et enfourner pour 25 à 30 minutes.


Si vous êtes aventureux, je vous conseille d'essayer avec un peu plus de pomme et un peu moins de sucre.

28 mars 2007

Les petits choux de chez nous

Comme Stéphane et Juliette étaient de visite chez nous pour une semaine, nous avons délaissé le blog. Mais, vous aurez deviné que nous avons plein de nouvelles aventures à vous raconter d'ici peu.


En attendant, une autre particularité de notre supermarché :





les choux de Bruxelles, légumes oh combien précieux, sont conservés sur de la glace.

A propos de choux, essayez donc ce petit jeux

17 mars 2007

Au liquor store...

Notre supermarché n'ayant pas de licence pour vendre de l'alcool, il faut donc se rendre dans un magasin spécialisé : un liquor store. Comme les taxes sont moins importantes dans le Massachusset que dans le Rhode Island, nous changeons d'état pour faire ces petites courses. Le Massachusset, c'est n'est pas le bout du monde, c'est à 10 minutes de chez nous. Il ne faut pas oublier que nous sommes dans le plus petit état des Etats-Unis.

Il est interdit de vendre de l'alcool au moins de 21 ans. D'inquiétantes affiches sont là dans le magasin pour le rappeller. Mais dès l'entrée, on vous propose une petite dégustation de vodka et autres cocktails. Nous n'avons pas vu d'alcotest à la sortie.


Au rayon bières, nous trouvons évidemment des bières belges : Leffe, Orval, Stella, Duvel, Affligem... et Scaldis. Contrairement à ce que l'on peut penser, la bush a été renommée non pas pour des raisons politiques mais parce qu'il existe déjà la Busch beer aux USA.


16 mars 2007

C'est l'été... pour l'heure en tous cas

Depuis le week-end passé, les Etats-Unis sont passés à l'heure d'été. Nous aussi par la même occasion. Nous aurons donc jusqu'au 25 mars seulement 5 heures de décalage avec la Belgique.

"Mais pourquoi donc les Américains ne font ils pas comme tout le monde ?" vous demandez vous peut être. La raison est tout à fait noble. Il s'agit de faire des économies d'énergie : 4, 4 milliards de dollars d'ici 2020.

Cela étant, la météo n'a pas été mise au courant du passage à l'heure d'été. Il neige depuis hier soir, et cela va encore continuer.

Encore merci à Caro, Anthony, Julien et Christelle pour les fleurs.

6 mars 2007

Ils sont fous ces ricains

Dans cette nouvelle rubrique "Ils sont fous ces ricains", nous vous ferons part de nos petits étonnements quotidiens. Commençons par notre supermarché dans lequel il est interdit de vendre de l'alcool.
De mémoire d'Américains, la prohibition n'a jamais arrêté personne. Seulement, avec les années, l'esprit s'est un peu perdu. Nous avons bien du vin et du champagne au supermarché mais... (roulement de tambour) ...

... sans alcool (il suffit de le retirer du vin, pardi)

Avec un peu d'imagination et de machiavélisme on peut faire mieux : tout le monde sait à quel point l'alcool est mauvais pour la santé. Tout le monde sait qu'il est dangereux de conduire saoul. Certains d'entre vous savent que les ricains ont l'habitude de faire 36 choses en même temps au volant. Et enfin, peu d'entre vous admettront que les femmes n'ont pas leur place au volant. Voici une partie de la solution ;-)

Les hommes savent pourquoi ?

28 février 2007

Nos amis les rongeurs

Grégoire étant en Belgique, je pensais me retrouver seule à la maison. J'ai eu la mauvaise surprise de découvrir que je me trompais. Je ne suis pas seule : il y a des souris chez nous !!! J'en ai vu une dans la cuisine.

Après avoir hurlé un bon coup, téléphoné à Grégoire et passé le reste de la soirée ailleurs (comme prévu), j'ai été acheter un piège. Devant toutes les images de souris au magasin, j'ai attrapé la nausée. J'ai acheté un appareil à ultra sons qui est censé éloigner les nuisibles. Par acquis de conscience, j'ai aussi acheté un piège. C'est une boîte dans laquelle les souris restent enfermées. J'ai mis le piège avec un appât et l'appareil à ultra sons et la souris n'ayant pas été prise, j'ai cru qu'elle s'était enfuie.

Grégoire, de retour, m'a conseillé de quand même acheter des tapettes à souris. Je me suis exécutée, et Grégoire a placé les pièges (j'avais peur de me blesser). Nous étions depuis à peine dix minutes hors de la cuisine que l'on a entendu le piège se refermer: CLAC ! Je n'ai pas osé aller voir ce qui s'était passé mais Greg a fait des photos que je partage avec plaisir avec vous (puisque certains en demandaient). Vu comme cela on a l'air cruel car cette souris est toute mignonne (la mise en scène est de Grégoire).


Le lendemain matin, au réveil, Greg, le chasseur photographe, a fait le tour des pièges et a trouvé une autre souris morte. Cette fois-ci le piège n'avait pas fonctionné correctement et la pauvre souris s'est traîné sur plusieurs centimètres avant de mourir. Elle a même laissé une trace de sang.

Hier soir, on a recommencé l'opération : pièges, appâts, lumières éteintes et attente. Ce matin, Grégoire a été vérifier en vue d'éliminer et nettoyer les cadavres avant que je me lève. Et surprise, bonne cette fois-ci, on n'a plus rien attrapé. On a donc éliminé la source de nos ennuis.



Brigitte Bardot et son collectif belge vont peut-être à nouveau protester devant tant de cruauté mais les souris moi j'aime pas !


Moi si. Et je pense que la prochaine on va la filmer.

19 février 2007

Première rencontre avec la DMV

La DMV (Division of Motor Vehicules) est l'entité administrative qui s'occupe à la fois de donner des cartes d'identité, de faire passer le permis de conduire et d'attribuer les plaques pour les voitures. Il y a aussi un comptoir pour s'engager dans l'armée. C'est dans ce cadre que j'ai pu passer une excellente après-midi à attendre et que j'ai pu me rendre compte que l'administration n'a pas l'habitude de travailler avec des étrangers (et que les fonctionnaires n'aiment pas les cas qui s'écarte du cas de base).

Passant de guichets en guichets et ayant enfin toutes les autorisations, une charmante fonctionnaire décide que mon permis belge n'est pas valable pour l'obtention des plaques alors qu'il avait été accepté dans les étapes précédentes. Elle m'explique que je dois revenir un autre jour, passer le permis ou obtenir une carte d'identité américaine. Je me suis gentiment énervée (en anglais), en démontrant l'absurdité de la situation (encore en anglais) et elle a fini par me donner raison (toujours en anglais). J'ai donc obtenu les plaques pour la voiture et la satisfaction de m'être très bien débrouillée dans ma nouvelle langue.

Grégoire et moi devons tous les deux passer le permis de conduire de l'état car le nôtre n'est valable que trois mois. Nous aurons donc à nouveau le plaisir de retrouver la DMV.

Petit réconfort sucré avant d'installer les plaques sur la voiture (ça fait quand même quelques jours qu'on les a): un gâteau au chocolat sans farine autrement appelé le gâteau au chocolat qui tue. La recette est tirée du célèbre Allergique et gourmand. La réalisation est normalement assez simple comme vous pouvez le voir dans la recette qui suit. Pour correspondre à mon moule à cake plus petit (24 cm x 10,5 cm), j'ai divisé les quantités par deux (après avoir scientifiquement calculé les aires de chacun des moules). N'ayant pas tout le confort de ma cuisine belge, j'ai dû transposer les grammes en tablespoon car je n'ai pas de balance, faire fondre le chocolat au bain-marie, monter les blancs en neige à la main et blanchir les jaunes à la main aussi puisque je n'ai pas de batteur (j'ai peut-être gagné du muscle). Oui, c'est presque héroïque de faire un gâteau dans ces conditions !

Voici donc la recette originale :
250 g de chocolat noir, 8 œufs, 150 g de sucre, 50 g de beurre ou matière grasse
Préchauffer le four à 170°.
Mettre à fondre le chocolat et le beurre au micro-ondes à 400 W (1 à 2 min.). Bien mélanger.
Séparer les blancs des jaunes. Battre les jaunes avec le sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse, puis battre les blancs en neige ferme et les incorporer délicatement aux jaunes. Ajouter ensuite tout aussi délicatement le chocolat fondu.
Mettre immédiatement dans un moule à gâteau de 25 cm beurré et fariné.
Cuire au four préchauffé à 170°. Laisser cuire 25 min. L'intérieur doit rester humide. Démouler et laisser refroidir.

18 février 2007

Newport, notre Nieuwpoort

Ce week-end, nous sommes allés à Newport qui se trouve sur une île à 1 heure de chez nous. Pour s'y rendre, nous avons pris les petites routes et découvert de jolies villes américaines en bord de mer.


Une fois arrivés sur place, nous avons dégusté, au Black Pearl, une délicieuse clam chowder ou crème de palourdes. L'endroit est réputé pour faire le meilleur clam chowder de Newport, ils en sont tellement fiers qu'ils le livrent par Fedex. Peut-être qu'ils livrent aussi en Belgique... vous pouvez essayer.




Au XIXe siècle, Newport était le lieu de villégiature des richissimes familles américaines de la côte Est. Elles s'y sont fait construire d'immenses mansions. Celui que nous avons été visiter, le Marble house, est un mélange entre le Petit Trianon de Versailles et le Parthénon. Il est tout en marbre comme son nom l'indique. Le Marble House (derrière Grégoire qui fait face à moi et à la mer) n'est pas considéré comme un mansion car il est trop petit, c'est un simple cottage. La salle de bal est décorée d'or. Le salon gothique aux murs gueules abrite les collections achetées sur un coup de tête en Europe (notamment un triptyque de Van Dijck). La salle à manger est décorée de marbre rose d'Algérie... On ne se refuse rien pour sa maison d'été. J'aurais aimé vous montrer des photos de l'intérieur, mais on ne pouvait pas en prendre.

Après notre visite culturelle, nous avons longé la côte et pris quelques photos :

11 février 2007

3 voitures en 3 semaines

En Belgique, nous n'avions pas de voiture. On n'en avait pas vraiment besoin et on avait opté pour le car sharing. Mais ici, la voiture n'est pas un luxe (enfin... ça dépend). Ce qu'on a appris, c'est qu'acheter une voiture peut également devenir une aventure. Voici donc les pérégrinations de 2 petits belges en quête d'une voiture dans le monde féroce des "american car dealers".

9 janvier : Nous louons une voiture. Prévoyant d'aller acheter des meubles, nous optons pour un grand volume : une énorme Ford. Bien haute et bien grosse, cette voiture (3 rangées de sièges) est un peu plus grande que la moyenne. Sur la photo, c'est un SUV familial à côté de notre Ford.


12 janvier : Les achats terminés, la seule voiture disponible pour la location est une Pontiac Grand Prix GT. Les accélérations sont prenantes mais frustrantes car la vitesse maximale sur l'autoroute est de 100 km/h. En écoutant du R&B à l'intérieur, on a l'impression d'être dans un clip de MTV... à quelques détails près. Avec notre bolide, nous visitons les car dealers de la région. Ils sont généralement regroupés le long d'un axe routier. C'est donc assez facile, il suffit d'arpenter 2 km de route et faire son choix.

15 janvier : Nous ne voulons pas d'une voiture américaine. Elles ont la réputation de ne pas être solides. On regarde les asiatiques, mais on n'aime pas les modèles dans notre gamme de prix (des voitures de papys). On se tourne donc vers de l'allemand, une bonne volswagen, un break passat. Nous entamons les démarches pour l'achat. Nous faisons un virement de la Belgique sur notre compte aux Etats-Unis.

16 au 19 janvier : L'argent se ballade dans l'Atlantique : notre compte belge est débité mais l'américain n'est pas encore crédité. Oli serait-il déjà chez Fortis ?

19 janvier (soir): Nous avons l'argent, la voiture est prête. Nous sommes d'heureux propriétaire d'une chouette voiture avec sièges en cuirs chauffant,...

20 janvier (matin): Après un mile et une heure de parking dans le vent froid, la voiture geint: pression d'huile, veuillez couper le moteur. Étant sous garantie, le garage la prend en réparation : "Ce n'est presque rien, de l'huile brûlée qui doit faire un bouchon". On nous prête une autre passat, plus neuve, couleur or, v6. Avec un tel moteur, il faut jouer du frein pendant les manœuvres, la voiture est telle un cheval nerveux.

22 janvier : Coup de téléphone du garagiste : "Nous ne pouvons plus vous vendre la voiture, le moteur est cassé". Quelle bonne surprise ! Julie n'a même pas eu l'occasion de conduire notre voiture.

24 janvier : Nous n'aimons pas la voiture qu'on nous propose en échange de celle au moteur défectueux. Après moult réflexions, nous prenons la voiture qui s'approche le plus de la première: un break passat, avec un plus gros moteur (V6) et encore plus d'options (gicleurs d'essuie-glace chauffants).

26 janvier : Tout contents d'avoir enfin notre voiture, on doit bien vite admettre qu'elle sent assez mauvais la pourriture. Grégoire semble allergique à la voiture.

27 janvier : Nous allons chez une spécialiste qui teste la voiture pour savoir quelle pourriture elle contient. On se croirait dans "Les Experts". Nous roulons fenêtres ouvertes alors qu'il gèle pour éviter les réactions allergiques.

29 janvier : De retour chez le garagiste, on lui demande qu'il fasse un traitement contre la moisissure dans la voiture. Aucun des remèdes proposés nous convenant, Grégoire demande héroïquement si on peut à nouveau changer de voiture. Ils acceptent pour notre plus grand bonheur. "Better be safe than sorry" comme ils disent.

Le garage met à notre disposition un pick-up, un gigantesque véhicule. Complètement démesuré, ce monstre est capable de tirer plusieurs tonnes. On a l'impression d'être les rois de la route surplombant la plèbe automobile. Chaque accélération de notre truck cause plus de dégâts à la couche d'ozone que ce qu'on a pu faire dans toute notre vie. Heureusement (?), l'essence américaine n'est pas chère. Voyez ci-dessus la longueur de l'animal: la mini blanche à côté est à nouveau ce SUV break Chevrolet Blazer 4 portes.

1er février : Nous recevons notre troisième voiture, une passat également. Ce n'est pas un break et elle a moins d'option que les premières mais elle fonctionne et n'a pas d'odeur. Celle-ci, on le sent, c'est la bonne !

10 février : Après une semaine de conduite sans problème, un petit bruit survient quand on tourne. On va donc rappeler le garage pour demander qu'ils inspectent la voiture. Je pense qu'après cela, ils n'accepteront plus jamais de clients belges.

11 février : Ils vont aussi pouvoir réparer la boîte tiptronic car le passage manuel à la vitesse inférieure ne marche pas.